C’est à l’ère industrielle, au XIXe siècle, que naît le design, lié aux nouveaux modes de consommation. Cela commence alors comme un rêve, une simple photographie mentale: un·e humain·e fixe longuement un objet ou un lieu; en silence son imaginaire esquisse des formes, des volumes, de l’espace. Puis, iel retourne à son bureau, à son atelier, et crayonne, met en forme des lignes, une géométrie personnelle, symétrie ou asymétrie inventive, coupes, plis et entrelacements. Ensuite iel imprime, regarde, corrige, reprend, finalise, soumet, et réalise. Alors ce qui fut de papier devient concret sous ses yeux. La pièce n’est plus vide, elle est un espace. Le·la polydesigner a matérialisé et mis en scène l’idée première. Iel a fait pour cela appel à des technologies de modélisation, de maquettage, de prototypage précis traversant à la fois un champ social, écologique, économique et artistique.
Durant sa formation, en sus d’acquérir le savoir technique indispensable, l’élève en polydesign 3D se voit proposer plusieurs types d’expériences professionnelles: des stages en entreprises, des workshops pilotés par des intervenantes externes, des participations à des mandats professionnels et des concours, des travaux pratiques individuels en lien avec une entreprise. En plus de la résolution des aspects formels et fonctionnels des objets, l’élève développe une approche innovante, éthique, sociale ou écologique. Iel est ainsi amené·e à développer un langage personnel aussi varié que performant.
Le monde muséographique, événementiel ou de la vente étant sans cesse en mouvement, le·la designer se devra de renouveler régulièrement son approche du métier et de se montrer curieux·euse et ouvert·e à l’innovation. Des collaborations avec différents univers tel le graphisme ou l’architecture d’intérieur sont sans cesse à réinventer.
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