En Ardèche, au plus profond de la Grotte Chauvet, à peine éclairée par une torche, un·e Humain·e a, il y a 36’000 ans, inscrit un signe. Quelques points rouges composés sur la roche de la paume de la main. Une œuvre graphique ajoutée aux œuvres picturales réalisées au même moment en d’autres endroits. Depuis, le graphisme a été bouleversé en bien des aspects mais l’idée première de ce qui le compose survit : faire du dessin une communication visuelle et le faire en présence d’un habitat, c’est-à-dire d’une relation à l’autre.
Le graphisme moderne consiste à interpeller, interroger, et dire par la mise en image de mots et de formes. Le·la graphiste marque aujourd’hui notre environnement quotidien au travers d’une présence visuelle omniprésente, urbaine aussi bien que virtuelle, qui est toujours à réinterroger et réinventer avec intelligence et élégance.
Par l’acquisition d’outils techniques et créatifs, mais également en abordant tout le champ de l’histoire de l’art et en s’associant à l’architecture, la photographie et le design, la formation permet à l’élève en graphisme de développer un travail personnel référencé et abouti. Tout le processus de travail – recherche, conception, analyse, planification, réalisation et suivi de production – est enseigné sous forme de mandats fictifs ou réels de type corporate design, médias imprimés ou électroniques, signalétique, packaging, etc.
Ces dernières années, les bureaux de graphisme se sont démultipliés. Face à cela, le·la graphiste de demain devra faire preuve d’un professionnalisme toujours plus exigeant, et d’un esprit ouvert à la nouveauté et à la différence.
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Maîtresse adjointe à la direction